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Lephenixnoir En ligne Administrateur Points: 24673 Défis: 170 Message

Philosophie, Temps et expression de la réalité objective

Posté le 27/06/2014 21:50

Voilà, j'ouvre ce topic parce que les discussion sur la philosophie c'est bien, mais dans un topic c'est mieux que sur le chat.

Le sujet parlait du Temps, et je voulais parler de la nature du Temps. Essayer de déterminer ce que ça pouvait être en raisonnant un peu mathématiquement. Alors demandons-nous : « Qu'est-ce qui caractérise le Temps ? ». Comme l'a fait remarquer un administrateur, « on ne peut pas représenter le mouvement sans Temps ».

Et là on touche un point intéressant. Sans Temps, pas de mouvement, don s'il y a du mouvement, c'est que le Temps s'écoule -- on a alors "mouvement → Temps". Mais maintenant, imaginons que tout l'Univers est arrêté, que pas la moindre particule bouge, peut-on dire que le Temps s'écoule alors que tout est figé ? Si on s'en tient à une vision intuitionniste du Temps, il semble que non. Si rien ne bouge, alors on ne peut pas dire que le Temps s'écoule. Mais alors s'il y a du temps, c'est qu'il y a du mouvement ! Ce qui s'écrit "Temps → mouvement", d'où l'équivalence "Temps ←→ mouvement".

Mais alors par transitivité, tout ce qui sera équivalent au mouvement sera donc équivalent au Temps. Bon... qu'est-ce que le mouvement ? Le mouvement, c'est un déplacement de particules dans l'espace physique. C'est un peu incertain, mais un peut faire un parallèle entre mouvement et chaleur. Un mouvement nécessite de l'énergie qui se manifeste souvent sous forme de chaleur. Et si "chaleur ←→ mouvement", alors "Temps ←→ chaleur".

Et si ça vous paraît bancal, observez la troisième loi de la thermodynamique : "L'entropie d'un système est nulle au zéro absolu". Donc sans chaleur, pas d'entropie, pas de mouvement...

Et enfin, "qu'est-ce que la chaleur ?". Juste de l'énergie. Donc le Temps pourrait être dû à la présence d'énergie... pourrait être une forme présence d'énergie. Et vous retrouvez ici la justification de mon lien entre mouvement et chaleur, puisque de toute évidence, le mouvement est engendré par de l'énergie, et produit de l'énergie. Je comprends bien que l'argumentation est pauvre mais ça me semble se tenir.



Lephenixnoir En ligne Administrateur Points: 24673 Défis: 170 Message

Citer : Posté le 28/06/2014 12:10 | #


Eh bien, si tu penses qu'on a mal traité ces sujets, je t'invite à le faire -- c'est ton hypothèse après tout...
Mon graphe (11 Avril): ((Rogue Life || HH2) ; PythonExtra ; serial gint ; Boson X ; passe gint 3 ; ...) || (shoutbox v5 ; v5)
Dark storm Hors ligne Labélisateur Points: 11641 Défis: 176 Message

Citer : Posté le 28/06/2014 12:12 | #


Chic, un nouvel aspect à traiter

Ajouté le 28/06/2014 à 12:12 :
Promis j'en parlerai dans ma réponse
Finir est souvent bien plus difficile que commencer. — Jack Beauregard
Lephenixnoir En ligne Administrateur Points: 24673 Défis: 170 Message

Citer : Posté le 28/06/2014 12:12 | #


Je ne pense pas
Et puis du coup, j'attends ta réponse.
Mon graphe (11 Avril): ((Rogue Life || HH2) ; PythonExtra ; serial gint ; Boson X ; passe gint 3 ; ...) || (shoutbox v5 ; v5)
Louloux Hors ligne Ancien administrateur Points: 7035 Défis: 61 Message

Citer : Posté le 28/06/2014 16:35 | #


Une ré-édition structurée du pavé est disponible plus loin dans la conversation, voici dans un spoiler à titre de délire l'original.

Ancien pavé
Ancien pavé
Tu veux jouer à ça LePhenixNoir ? Eh bien soit, cette fois je ferai un pavé pertinent, plus long que le tien, et sans le moindre copier/coller : je reprendrai tes propos au style indirect et ne tricherai point en mettant trois fois un délire qui fait cinq lignes pour situer les personnages en présence dans ce discours. De plus cette fois, pour garder un aspect vraiment pavé, je ne sauterai aucune ligne et mettrai tout en justifié. Bonne lecture à tous les fous qui auront le courage de me lire. Ready ? Steady ? Go !! Tout d'abord tu dis que je me contredis en disant que le mouvement nécessite le temps alors que je dis plus loin que le mouvement perpétuel peut exister sans le temps. En réalité l'apparente incohérence repose sur les définitions de mouvement : dans la première je parle du mouvement tel que nous le connaissons, un objet d'étude qui passe d'une position (repérée par des coordonnées spatiales) à une autre position : en réalité le mouvement est l'illusion créée par la différence de coordonnées spatiales à 2 valeurs de la coordonnée temporelle : nous sommes dans un déplacement constant au long de l'axe temporel (ou s'il n'est pas réellement constant on peut considérer qu'à l'échelle de nos vies il l'est). Cela m'amène à parler du temps comme dimension et éclairer les points sur lesquels tu m'as contredit, mais j'y viendrai plus tard parce que je n'ai pas fini d'expliquer l'idée du "mouvement" perpétuel. En l'absence du temps, on peut considérer deux possibilités : la fixité de tout objet, la constance, ou alors le maintien permanent des objets dans leur être et dans leur position : ainsi sans le temps il est possible de considérer un système dans lequel s'exercent des forces (de nature inconnue) qui se compensent pour qu'à partir d'un état et d'une position donnée, si l'on ajoutait un facteur temps, quel que soit le sens et la vitesse avec laquelle on ferait varier cette variable temporelle, on retrouverait les objets dans ce même état et cette même position : ils échappent au temps. Toute forme de temps pouvant exister n'a en effet strictement aucun impact sur ce maintien perpétuel. Ce n'est bien sûr qu'un modèle théorique. Bref, maintenant venons-en à la considération du temps comme une dimension spatiale : je n'ai pas nié que le temps soit une dimension se comportant comme celle de l'espace, j'ai nié le terme de dimension "spatiale". En effet, si elles ont le même comportement, elles sont ontologiquement différentes, ceci est subjectif et s'exprime dans notre rapport avec ces choses-ci : dans notre déplacement constant dans le temps, nous avons toujours cette idée instantanée de l'espace autour de nous dans lequel nous nous déplaçons librement, alors que nous n'avons conscience du temps que par rapport aux modifications qui ont lieu dans l'espace, c'est avant tout un outil intuitif pour travailler sur le mouvement. De plus on peut imaginer une infinité de dimensions spatiales qui auront toujours le même rapport au temps : si tu es en 1D une position sur la ligne peut évoluer en fonction du temps, en 2D une position dans le plan peut évoluer en fonction du temps, en 3D une position dans l'espace peut évoluer en fonction du temps, et en modélisant un environnement 4D on a également besoin de ce facteur temps pour évaluer tout mouvement. Si en mécanique on dérive la vitesse en fonction du temps pour obtenir l'accélération, on pourrait tout autant faire ça avec des vecteurs en quatre dimensions, ou en cinq, ou en autant de dimensions que possible théoriquement, même si on serait bien incapables de faire nos calculs dessus parce que mathématiquement ce serait ultra complexe au bout d'un moment. Ainsi tes arguments comme le produit scalaire ou autres sont valables mais uniquement pour prouver que le temps est une dimension de même nature que l'espace, et non pour montrer que le temps est une dimension spatiale. De plus il n'est pas exclu que le temps soit comme l'espace multidimensionnel. Nous sommes bien incapables de le montrer mais imaginez-en les conséquences ! Peut-être que de nombreux mystères comme la relativité du temps et de l'espace reposent là-dessus. On considère que la vitesse de la lumière est constante et que c'est donc le temps qui varie : peut-être qu'en réalité un même déplacement est fait dans le temps mais prenant une autre direction donc faisant varier une dimension temporelle que nous ne connaissons pas en même temps que varie celle que nous connaissons et mesurons. Il n'y a donc dans ce temps multidimensionnel pas de durée propre et de durée impropre, elles ne sont différentes qu'en considérant une dimension. prenons pour cela un exemple tout simple : en projetant deux trajets dans un espace tridimensionnel sur un plan, ceux-ci peuvent avoir une projection de longueur différente tout en étant de même longueur, s'ils ne sont pas parallèles l'un à l'autre. Ainsi il faut diviser les dimensions connues de notre univers en deux catégories : les dimensions spatiales qui semblent être au nombre de trois (mais on ne peut encore en être certains, peut-être sommes-nous juste incapables d'en percevoir d'autres) et les dimensions temporelles que nous modélisons actuellement comme une unique dimension que l'on considère comme variable relativement à l'espace (et donc l'espace variable relativement à celle-ci, on retrouve les contractions de l'espace-temps de la science-fiction et la complexité de la théorie de la relativité du vieux fou au QI ultra-high). J'espère que dans 2000 ans quand on découvrira les autres dimensions de l'espace ma théorie sera retrouvée et on vénèrera mon nom lol, je vais graver ce papier dans une pierre que j'enfermerai dans un abri antinucléaire. Bon, je m'égare. Tu as aussi osé critiquer que quand on meurt on n'échappe pas au temps. Si on prend en compte la théorie de la réincarnation qui n'a aucun fondement et est bourrée d'incohérences, tu dis donc que notre âme, ou esprit, ou n'importe-quoi d'autre n'échappera pas au temps car aura à indéfiniment supporter des réincarnations donc d'autres vies inscrites dans le temps. en dehors du fait que le nombre d'êtres vivants n'est pas constant, admettons que tu te réincarnes en animal : soit tu perds la mémoire de ta vie d'avant donc tu n'es en réalité rien de la personne que tu étais avant (tu n'en as aucun élément physique ni psychique). La personne que tu étais avant est définitivement morte et a échappé au temps car elle n'en subit plus les conséquences : elle est et restera toujours la même, c'est-à-dire un événement passé, quelque-chose qui existe dans un autre moment du temps mais en est sortie. Si on considère que dans ta réincarnation tu te souviens de ta vie d'avant, ce qui est strictement impossible puisque d'une part tes neurones n'ont pas été transmis par magie à un animal, et d'autre part aucun cerveau animal n'est capable de os capacités de réflexion et de mémoire, il est étonnant qu'aucun animal de notre environnement n'ait tenté d'écrire avec sa patte "je suis un humain réincarné" ou n'ait tenté de prouver son intelligence hors-du-commun. Pourtant, étant donné que nous connaissons 14% des espèces terrestres et que depuis les débuts de l'humanité 107 602 707 791 êtres humains ont vécu, avec la loi des grands nombres on obtient 15 064 379 090 êtres vivants connus qui seraient en réalité des êtres humains réincarnés, donc il y en a forcément quelques-uns là-dedans qui vivent au voisinage d'êtres humains actuels. Et encore, cela inclut qu'un être humain puisse se réincarner en plante, champignon ou micro-organisme, et il faudrait un monde ontologiquement très sadique pour faire ça (le premier qui me sort que dans le Seigneur des Anneaux ou Narnia certains arbres sont conscients je le tue). Mince, je m'égare encore en hors-sujet... Mais c'est LePhenixNoir qui l'a voulu ! Et puis il met la barre haut avec ses pavés qui sont plus qu'immensissimes. Reprenons maintenant l'intéressant argument de l'entropie, qui dit que les choses évoluent de l'ordre vers le désordre. Tout d'abord l'entropie est un phénomène que nous observons dans cet univers, mais rien ne prouve que celle-ci soit un modèle théorique nécessaire dans n'importe-quel univers et n'importe-quelle conception. Premièrement parce que s'il n'y a que le temps et pas de "choses", pas d'objet d'étude, il est strictement impossible de parler d'entropie. Et puis même avec des objets d'étude dans notre univers un mouvement initial a créé le phénomène d'entropie et le mouvement vers le désordre, mais imagine le tout sans un mouvement premier. Évidemment notre univers est impossible et inconcevable sans mouvement, puisqu'il y a eu ce mouvement initial. Tu fais un raccourci terrible en disant que le temps implique l'entropie. On peut tout à fait imagine le temps dans un univers sans mouvement. Concrètement dans ce modèle théorique le temps ne représente rien et est bien inutile, mais un mouvement premier donnerait tout son sens au temps et verrait exister ce phénomène de l'entropie. Tu réfutes ensuite l'idée que sans le temps il ne puisse y avoir de questionnement. Alors là pourtant c'est pure évidence, je ne vois même pas comment on peut réfuter rationnellement cette affirmation ! D'ailleurs tu n'apportes pas d'argument pour la réfuter. Le questionnement a nécessairement une cause et un objectif : on se questionne parce qu'on ignore ou met en doute quelque-chose, et qu'on vise à combler cette ignorance ou tirer des conclusions partielles. On passe d'un état à un autre : on ne peut exprimer cela que par le temps. Tu dis ensuite que tu parles d'échapper aux effets du temps et qu'il y a quiproquo. Je suis désolé mais scientifiquement, biologiquement, philosophiquement, échapper aux effets du temps c'est sortir entièrement de celui-ci ou se figer à un point précis de celui-ci c'est-à-dire déjouer son cours. Les effets du temps sont d'une part physique, d'une autre psychique, et si du coté psychique ils fluctuent selon l'individu et son environnement, physiquement les effets du temps se modélisent par une parabole renversée, dont les racines sont l'entrée dans le temps et la sortie du temps, la fécondation et la mort, qui sont également les racines sur le plan psychique puisqu'à ta naissance ton psychisme est au stade de la "tabula rasa" comme diraient les empiristes, où les impressions extérieures ont encore tout à graver, et à ta mort tu retournes vite au point 0 puisque tout ton psychisme est éteint, cleared. Bref, l'être humain fait une incursion dans le temps, avant d'en réchapper. Mais le problème est qu'on est toujours dans ce problème de la nécessité de se perdre soi-même pour échapper au temps, alors que ce qu'on voudrait c'est y échapper avec son physique, ou au moins son psychisme, encore indemnes. Mais je crois, et suis même certain, que cette vaine quête d'échapper au temps sans se perdre soi-même est impossible, on ne peut figer le temps ou déjouer ses effets vivant. Quand bien même on émettrait mille théories sur la possibilité avec la relativité d'arriver à une dilatation infinie du temps, ce ne sont que des modèles théoriques (tiens j'aime bien ce mot, j'arrête pas de l'utiliser dans ce pavé) et pour échapper au temps il faudrait aller à une vitesse supérieure ou égale à celle de la lumière. Premièrement c'est strictement impossible pour toute particule ou groupe de particules massique, car parvenir à cette vitesse nécessite un apport d'énergie infini (plus on tend vers cette vitesse plus l'apport d'énergie pour augmenter la vitesse est grand, et toutes les formules montrent que la limite de cet apport d'énergie nécessaire est infini), de plus l'accélération pour parvenir à une telle vitesse n'est pas viable, donc inutile de chercher. Même dans l'hypothèse où on atteindrait des vitesses immense de manière viable, on pourrait au mieux ralentir légèrement le temps, mais au vu du temps perdu pour ça c'est pas très rentable. Plus loin j'avançais qu'en réalité échapper au temps c'était accomplir à sa place ce qu'il devait accomplir, et tu m'as repris en disant que le temps n'a rien à accomplir et que c'est le destin qui accomplit ça. Le destin est un concept inventé par l'homme pour désigner les événements divers qui se ont déroulés, se déroulent et se dérouleront, rendus possibles par le temps. Évidemment le temps n'accomplit rien en tant que sujet, mais c'est jouer sur les mots. Au fil du déroulement du temps se manifestent les effets du temps, ceux-là même auxquels tu dis vouloir fuir lorsque tu dis que tu entendais échapper au temps comme échapper à ses effets. Oui, on échappe aux effets du temps si on produit ces effets sans qu'ils ne soient produits par le temps. Mais alors il est vrai que ces effets ne seront plus effets du temps s'ils sont effets de notre action. Certes, tout dépend de si l'on considère ce qui aurait du être ou ce qui a finalement été. Comme tu le dis bien lorsque j'aborde l'idée que seul et temps pourrait exister et que tout le reste pourrait n'être qu'illusion, ce sujet est de l'ordre de la pure théorie qui dépasse notre univers et on peut s'imaginer mille absurdités là-dessus, mais il reste un élément intéressant et non négligeable : la nécessité du temps dans ce système. L'espace peut n'être qu'illusion mais pour la percevoir il y a la nécessité du temps. Cela appuie fortement l'idée qu'on ne peut considérer le temps comme une unité spatiale. D'ailleurs, quand on rêve, on perçoit parfois mille incohérences dans l'espace, les lois physiques, parfois l'univers 3D fait place à des délires ou des images 2D, et surtout parfois on perd l'espace et on ne perçoit que des émotions, des voix, des couleurs, mais il reste toujours le temps, bien que l'espace disparaisse ou apparaisse modifié dans son essence parfois. Ensuite tu me demandes pourquoi on ne pourrait considérer l'unité de temps comme une distance exposant 4. Eh bien, mon cher, reprends tes formules de physique, applique une petite analyse dimensionnelle (on voit ça en terminale) et regarde les incohérences que tu obtiens ! Par exemple la vitesse est l'inverse d'un volume ? C'est dénué de sens ! Et puis dans ce cas pourquoi choisir telle ou telle dimension temporelle ? (il faut bien choisir dans ce cas). De plus, tu dis qu'il n'est pas dénué de sens de prendre le temps comme la dimension 0, or le temps ne se comporte pas du tout comme tel ! L'absence de temps est la dimension 0 car on n'y compte qu'une position, fixe et invariable, et ainsi on peut considérer tout espace dans une seule coordonnée temporelle, c'est-à-dire dans un unique point possible du temps. Mais on ne cherche pas à désigne l'absence de temps par le temps. Si l'absence de temps peut être modélisée par la dimension 0, on peut en déduire que la présence du temps est possible dans toute autre dimension spatiale, mais sans être confondu à celles-ci. La(les) dimension(s) temporelle(s) est(sont) bien indépendante(s) des dimensions spatiales. De plus la considération de Dark Storm comme quoi si l'on trouve une origine au temps il devient un vecteur est incompatible avec la relativité... Et est restrictive. En plus d'être contradictoire avec le fait qu'il soit considéré comme une dimension. Et en mécanique, que fait-on alors quand on dérive en fonction du temps ? Ne fait-on qu'ajouter inconsciemment un vecteur à nos calculs, dont les propriétés en permettent la considération comme une dimension complète ? Quand tu dis qu'il est un vecteur tu veux peut-être dire que la dimension temporelle est nécessairement portée par un unique vecteur, contrairement à l'espace qui nécessite pour travailler dessus que trois vecteurs quelconques, tant qu'ils sont non coplanaires. C'est la constance apparente du temps (qui n'est pas certaine comme je l'ai dit quelque-part au début de ce pavé). Par rapport ensuite à l'origine du temps : Dark Storm prétend que l'Univers commence à l'instant du Big Bang, LePhenixNoir penche pour la théorie comme quoi l'Univers serait une suite de phases d'expansions et de repli. Je ne trancherai pas pour l'une ou l'autre des théories, même si je trouve étrange qu'un univers en divergence puisse arriver par on-ne-sait quel mécanisme à une phase de convergence pour se concentrer et aboutir sur une nouvelle espèce de Big Bang. Je voudrais juste ajouter qu'en considérant la relativité on arrive à la conclusion que plus on approche de l'instant 0, plus le temps est long car plus la vitesse et le force de divergence est immense. Ainsi on peut tout à fait considérer une limite de durée de l'instant infinie pour arriver au Big Bang. Ainsi, plus on ne peut jamais remonter à l'instant 0. Il a eu lieu et c'est tout le mystère de cette espèce de limite infinie considérée, que vous allez tous contredire en masse à la suite de mon message, avec j'espère des arguments convaincants (comme dirait Platon je préfère avoir tort pour qu'on m'explique mon tort et que j'apprenne ainsi, qu'avoir raison et rester aussi bête : c'est pas la citation exacte mais c'est classe hein). LePhenixNoir, lorsque tu dis que tu as une théorie comme quoi l'Univers n'est fondé que sur deux éléments basiques, j'ai envie de te répondre que je suis persuadé que l'Univers n'est fondé que sur un seul élément : le booléon (que je nomme ainsi parce qu'on est dans une conception booléenne : tout endroit est marqué par la présence ou l'absence d'un booléon). En mettant en place quelques axiomes fondamentaux ce booléon pourrait s'associer ou réagir particulièrement avec d'autres booléons, et ainsi former tout une hiérarchie de niveaux de particules successifs de plus en plus nombreuses et évoluées. Tout découlerait de booléons : l'énergie, les champs de force, la masse. Nous sommes encore dans du ultra haut-niveau lorsque nous supposons que le boson serait responsable d'un champs de Higgs qui confèrerait aux particules qui y sont une masse. En effet nous ne faisons que découvrir de nouvelles particules et inventer de nouvelles théories à des niveaux de plus en plus profonds. Mais on en connaît encore si peu ! Il reste encore tant de mystère que nous sommes bien incapables d'expliquer. On modélise des millions de trucs par des forces mais on est bien incapable d'expliquer tout cela, on se contente de faits. Avec une particule unique, il suffit de quelques axiomes fondamentaux dans sa manière d'interagir avec ses congénères identiques et le tour est joué : réaction en cascade, des groupes s'associent avec des groupes pour former des groupes plus gros et ainsi de suite. Mais bon, on s'égare en hors-sujet. Le mystère le plus effrayant et le plus passionnant dans le thème du temps, de l'espace et de la matière est l'histoire de la cause première. On imagine aisément une infinité de conséquences et l'infinité du futur, mais quel mouvement a pu engendrer tous les autres, et qu'est-ce qui l'a engendré lui-même ? Chaque mouvement tel que nous le connaissons a un autre mouvement pour cause, et chaque particule n'existe que parce que des particules d'un niveau inférieur l'ont constituées, mais l'infiniment petit et l'infiniment arrière sont bien hors de notre portée... Ou alors il faut faire des considérations divines ou se reposer sur l'hypothèse que tout est explicable mais que par notre condition et par notre intelligence nous n'avons pas les clés pour tout connaître, et qu'il existe des principes et des faits qui nous dépassent largement. En fait on peut tout simplement éviter de se poser des questions là-dessus puisque de toute manière on n'y trouvera pas de réponse, mais c'est assez lâche et flemmard, avec de tels principes on peut arriver à une vie de glande et de végétalisme. Enfin, encore une fois je m'égare dans le hors-sujet, et pour éviter ça je vais tout de suite reprendre une opinion de ce cher LePhenixNoir, je n'ai que l'embarras du choix, puisqu'il a passé la matinée à s'appliquer à me contredire par tous les moyens possibles. Enfin, et voilà le plus grand territoire de contradiction ou j'avais envie de t'atomise quand je l'ai lu mais j'ai fait preuve d'une immense patience pour pouvoir te démonter au dernier moment, tu prétends qu'échapper au temps c'est en prendre connaissance. Bien que tu nous aies priés de ne pas ouvrir sur ce débat, tu l'as fait toi-même donc je ne vais pas m'en priver. En quoi le fait d'avoir connaissance du temps permet-il de lui échapper ? Lorsqu'on en a connaissance c'est le temps qui nous échappe. Les poètes romantiques qui écrivent sur le thème de la fuite du temps (ça te plait et tu t'y connais donc je frappe au bon endroit) on pleinement connaissance et conscience du temps, et déplorent justement le fait de ne pas pouvoir le figer et vivre éternellement cet instant de Bonheur. Le Bonheur est impossible à cause du temps d'ailleurs, car aucune satisfaction ne peut être éternelle et c'est là cause d'insatisfaction. A mon goût on échappe donc plus au temps lorsqu'on n'en a pas connaissance et lorsqu'on ne peut pas en déplorer la fuite : on vit l'instant présent sans craindre le futur ! Bienheureuse inconscience ! Comme dirait Kris dans "Minute Papillon", on est souvent plus heureux lorsqu'on est plus inconscient. Ces hommes d'affaires riches tirent des tronches dégueulasses alors que les petits africains qui crèvent de faim sont tout sourire, ça ne vous a jamais étonné ? Un philosophe (je ne parviens plus à me souvenir exactement qui à l'instant présent) dit que la socialisation de l'homme et le progrès qui le font sortir de l'état de nature lui ôtent l'inconscience et le Bonheur originels. On pourrait donc prétendre qu'échapper au temps c'est ne pas en avoir conscience et ne pas le redouter. De toute manière j'ai montré précédemment que scientifiquement la quête d'échapper au temps est vouée à l'échec, alors on est en train de revenir sur des conclusions philosophiques, avec des arguments littéraires et sociologiques assez incertains (au moins vous aurez plus de mal à tenter de me démonter avec des histoires de vecteurs et de produits scalaires sur ce terrain-là, et même à me démonter tout court en fait). Si toi qui lis ce message en es là, tu as eu le courage de lire ce pavé, que j'avoue n'avoir moi-même pas relu car il est trop long et que j'y ai passé l'après-midi. Tu peux toujours y répondre mais j'aurai probablement la flemme de répondre à nouveau, ou en tout cas pas aussi longuement. Bref, j'ai légèrement dépassé le pavé de LePhenixNoir avec mes 3760 mots, et sans même citer en faisant des copier/coller, donc je reprends la première position
Intelligide Hors ligne Membre de CreativeCalc Points: 49 Défis: 5 Message

Citer : Posté le 28/06/2014 20:42 | #


1- @lephenixnoir, une particule est un corps, mais un corps n'est pas forcément une particule

2-
lephenixnoir a écrit :
Eh bien, si tu penses qu'on a mal traité ces sujets, je t'invite à le faire -- c'est ton hypothèse après tout...


Non, non, le sujet est bien traité mais il manque des choses qui mériteraient de le voir plus exposer. De plus, un exemple ne doit pas faire 20 lignes obligatoirement, tu peux bien expliquer en 3 lignes. A toi de choisir les mots

3- S'il vous plait, en philosophie, un sujet traité se doit d'être compréhensible et bien présenté. Mettez des retours à la ligne et des alinéas. Enfin, agrémentez de mots de liaison afin de mettre en évidence la construction du développement.

4- Lephenixnoir est bien parti pour l'année prochaine
Tenmatx Hors ligne Membre Points: 996 Défis: 2 Message

Citer : Posté le 28/06/2014 20:45 | #


Ce que je sais c'est que si j'avais lu tous vos pavés j'aurai perdu beaucoup de temps :E.
Louloux tu viens de battre Ne0tux.
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Louloux Hors ligne Ancien administrateur Points: 7035 Défis: 61 Message

Citer : Posté le 28/06/2014 22:46 | #


Intelligide a écrit :
3- S'il vous plait, en philosophie, un sujet traité se doit d'être compréhensible et bien présenté. Mettez des retours à la ligne et des alinéas. Enfin, agrémentez de mots de liaison afin de mettre en évidence la construction du développement.

Il n'est pas dans mes habitudes d'écrire des blocs de texte mal organisés et illisible, il n'est pas dans mes habitudes de donner une importance à la quantité, il n'est pas dans mon habitude de ne pas me relire et de laisser des fautes. Mais là je me suis pris au jeu des pavés illisibles et immenses, je voulais battre ce mauvais record et j'ai réussi, même si j'y ai passé des heures. Sincères condoléances et bravo à ceux qui m'ont lu.

Non, en philo mes copies ne ressemblent pas du tout à ça. Je saute une ligne entre des paragraphes et six entre deux parties, je ne m'égare pas en HS, je donne plein de références et j'argumente bien en structurant chaque paragraphe en idée-argument-exemple.
(histoire de vous rassurer)
Lephenixnoir En ligne Administrateur Points: 24673 Défis: 170 Message

Citer : Posté le 28/06/2014 22:47 | #


Intelligide, je ne t'empêche pas de participer au débat. Je pense que tu sauras mieux que moi explorer ces pistes que tu as proposées, donc je t'en laisse la charge si tu y tiens vraiment.

Quant à cette discussion sur les corps et les particules, je trouve que nous sommes ici tous deux assez bornés et que nous devrions conclure sans donner suite. Néanmoins je prendrai soin pour ne pas reproduire une telle absurdité de travailler d'autant plus mes propos par la suite.



Louloux, je regrette qu'on en soit arrivés là.

Mon but à l'origine c'était de répondre un à un à vos messages qui m'intéressent tous autant et dont je ne voulais pas rater une occasion d'apprendre. Car en effet, c'est mon but de "récupérer" le maximum d'avis pour mieux comprendre.

J'ai fait l'erreur lorsque j'ai écrit mon message dans mon éditeur de texte de ne pas mieux structurer mon propos, et il en a résulté un grand quiproquo qui as voulu te faire croire que je ne cherchais qu'à écrire le plus gros pavé possible. Pour cela, je m'excuse et je veillerai à ce que cela ne se reproduise plus.

Je crains que nous ayons ainsi "brisé" le débat en faisant croire à un futile concours sans intérêt. De plus, je crois que ton texte présente divers aspects intéressants qu'il me plairait de traiter. Je pourrais facilement te sortir un pavé encore plus gros -- j'ai fait bien pire sur ce sujet --, mais c'est tout à fait à l'opposé de ce que je souhaite, et de ce qui est voulu par tous.

Je ne répondrai donc pas à ton commentaire, du moins pas tant qu'il n'aura pas été structuré, car en l'état il empêche la bonne marche du débat. Je ferai de même avec le mien page précédente, de sorte que les choses reprendront leur état normal.

Enfin pour pas que nous n'entravions de nouveau la discussion qui est ouverte ici, je te prierai de bien vouloir te montrer plus "indulgent" envers les autres dans ce que tu écris, car tout le monde a le droit de se tromper, toi y compris. Dans ton dernier pavé -- que j'ai lu avec intérêt --, tu parles souvent de manière absolue et irrévocable, ce qui nous donne l'impression que tu nous "imposes" ton avis alors que je sais pertinnemment que ce n'est pas le cas. Ce n'est j'en suis convaincu pas intentionnel, aussi je te demande de te relire au minimum pour ne pas paraître impétueux. Je ferai bien entendu de même.

De plus, tu as gravement insulté toute ma philosophie et ma façon de penser, en la dénigrant négligemment, ce qui n'est pas digne de quelqu'un comme toi qui est assez ouvert d'Esprit pour accepter l'avis des autres. Je sais qu'encore une fois ce n'est pas intentionnel, mais si nous n'étions pas dans ce cadre de discussion calme et modérée, je l'aurais très mal pris, étant plus attaché à ces notions qu'à toute autre chose.

Voilà, j'espère que j'ai bien été clair, et je souhaite que nous réparions ces erreurs et surtout, que nous en tirions une leçon pour ne pas les recommencer. Maintenant, le sujet est clos, et place au débat.
Mon graphe (11 Avril): ((Rogue Life || HH2) ; PythonExtra ; serial gint ; Boson X ; passe gint 3 ; ...) || (shoutbox v5 ; v5)
Intelligide Hors ligne Membre de CreativeCalc Points: 49 Défis: 5 Message

Citer : Posté le 28/06/2014 22:55 | #


Lephenixnoir a écrit :
Quant à cette discussion sur les corps et les particules, je trouve que nous sommes ici tous deux assez bornés

Moi bornée, tout a fait mais pas majoré
Louloux Hors ligne Ancien administrateur Points: 7035 Défis: 61 Message

Citer : Posté le 29/06/2014 00:27 | #


Eh bien, peut-être trouves-tu que je dénigre vos opinions, cela m'arrive parfois, mais c'est parce que j'ai eu le ressenti que parfois tu critiquais ce que je disais sans avancer d'argumentation derrière, alors que moi-même dans mon dernier pavé je m'efforçais de toujours bien argumenter et de reprendre sérieusement vos arguments.

Désolé d'avoir soi-disant gravement insulté ta philosophie et ta façon de penser, ce n'était pas intentionnel et tu me diras dans ta réponse en quoi. Mais ce que j'ai dit, je l'ai argumenté et je le pense, donc j'espère t'éclairer si tu es dans l'erreur, et être éclairé si je le suis.

Comme mon pavé est illisible et qu'il est dommage qu 'un contenu aussi travaillé soit gâché, je posterai dans quelques minutes une version bien structurée

Ré-édition structurée de mon pavé


Tu veux jouer à ça LePhenixNoir ? Eh bien soit, cette fois je ferai un pavé pertinent, plus long que le tien, et sans le moindre copier/coller : je reprendrai tes propos au style indirect et ne tricherai point en mettant trois fois un délire qui fait cinq lignes pour situer les personnages en présence dans ce discours. Bonne lecture à tous les fous qui auront le courage de me lire. Ready ? Steady ? Go !!


Relation entre temps et mouvement

Tout d'abord tu dis que je me contredis en disant que le mouvement nécessite le temps alors que je dis plus loin que le mouvement perpétuel peut exister sans le temps. En réalité l'apparente incohérence repose sur les définitions de mouvement : dans la première je parle du mouvement tel que nous le connaissons, un objet d'étude qui passe d'une position (repérée par des coordonnées spatiales) à une autre position : en réalité le mouvement est l'illusion créée par la différence de coordonnées spatiales à 2 valeurs de la coordonnée temporelle : nous sommes dans un déplacement constant au long de l'axe temporel (ou s'il n'est pas réellement constant on peut considérer qu'à l'échelle de nos vies il l'est). Cela m'amène à parler du temps comme dimension et éclairer les points sur lesquels tu m'as contredit, mais j'y viendrai plus tard parce que je n'ai pas fini d'expliquer l'idée du "mouvement" perpétuel. En l'absence du temps, on peut considérer deux possibilités : la fixité de tout objet, la constance, ou alors le maintien permanent des objets dans leur être et dans leur position : ainsi sans le temps il est possible de considérer un système dans lequel s'exercent des forces (de nature inconnue) qui se compensent pour qu'à partir d'un état et d'une position donnée, si l'on ajoutait un facteur temps, quel que soit le sens et la vitesse avec laquelle on ferait varier cette variable temporelle, on retrouverait les objets dans ce même état et cette même position : ils échappent au temps. Toute forme de temps pouvant exister n'a en effet strictement aucun impact sur ce maintien perpétuel. Ce n'est bien sûr qu'un modèle théorique.


Le temps, dimension spatiale ?

Bref, maintenant venons-en à la considération du temps comme une dimension spatiale : je n'ai pas nié que le temps soit une dimension se comportant comme celle de l'espace, j'ai nié le terme de dimension "spatiale". En effet, si elles ont le même comportement, elles sont ontologiquement différentes, ceci est subjectif et s'exprime dans notre rapport avec ces choses-ci : dans notre déplacement constant dans le temps, nous avons toujours cette idée instantanée de l'espace autour de nous dans lequel nous nous déplaçons librement, alors que nous n'avons conscience du temps que par rapport aux modifications qui ont lieu dans l'espace, c'est avant tout un outil intuitif pour travailler sur le mouvement. De plus on peut imaginer une infinité de dimensions spatiales qui auront toujours le même rapport au temps : si tu es en 1D une position sur la ligne peut évoluer en fonction du temps, en 2D une position dans le plan peut évoluer en fonction du temps, en 3D une position dans l'espace peut évoluer en fonction du temps, et en modélisant un environnement 4D on a également besoin de ce facteur temps pour évaluer tout mouvement. Si en mécanique on dérive la vitesse en fonction du temps pour obtenir l'accélération, on pourrait tout autant faire ça avec des vecteurs en quatre dimensions, ou en cinq, ou en autant de dimensions que possible théoriquement, même si on serait bien incapables de faire nos calculs dessus parce que mathématiquement ce serait ultra complexe au bout d'un moment. Ainsi tes arguments comme le produit scalaire ou autres sont valables mais uniquement pour prouver que le temps est une dimension de même nature que l'espace, et non pour montrer que le temps est une dimension spatiale. De plus il n'est pas exclu que le temps soit comme l'espace multidimensionnel. Nous sommes bien incapables de le montrer mais imaginez-en les conséquences ! Peut-être que de nombreux mystères comme la relativité du temps et de l'espace reposent là-dessus. On considère que la vitesse de la lumière est constante et que c'est donc le temps qui varie : peut-être qu'en réalité un même déplacement est fait dans le temps mais prenant une autre direction donc faisant varier une dimension temporelle que nous ne connaissons pas en même temps que varie celle que nous connaissons et mesurons. Il n'y a donc dans ce temps multidimensionnel pas de durée propre et de durée impropre, elles ne sont différentes qu'en considérant une dimension. prenons pour cela un exemple tout simple : en projetant deux trajets dans un espace tridimensionnel sur un plan, ceux-ci peuvent avoir une projection de longueur différente tout en étant de même longueur, s'ils ne sont pas parallèles l'un à l'autre. Ainsi il faut diviser les dimensions connues de notre univers en deux catégories : les dimensions spatiales qui semblent être au nombre de trois (mais on ne peut encore en être certains, peut-être sommes-nous juste incapables d'en percevoir d'autres) et les dimensions temporelles que nous modélisons actuellement comme une unique dimension que l'on considère comme variable relativement à l'espace (et donc l'espace variable relativement à celle-ci, on retrouve les contractions de l'espace-temps de la science-fiction et la complexité de la théorie de la relativité du vieux fou au QI ultra-high). J'espère que dans 2000 ans quand on découvrira les autres dimensions de l'espace ma théorie sera retrouvée et on vénèrera mon nom lol, je vais graver ce papier dans une pierre que j'enfermerai dans un abri antinucléaire. Bon, je m'égare.


Mourir, est-ce échapper au temps ?

Tu as aussi osé critiquer que quand on meurt on n'échappe pas au temps. Si on prend en compte la théorie de la réincarnation qui n'a aucun fondement et est bourrée d'incohérences, tu dis donc que notre âme, ou esprit, ou n'importe-quoi d'autre n'échappera pas au temps car aura à indéfiniment supporter des réincarnations donc d'autres vies inscrites dans le temps. en dehors du fait que le nombre d'êtres vivants n'est pas constant, admettons que tu te réincarnes en animal : soit tu perds la mémoire de ta vie d'avant donc tu n'es en réalité rien de la personne que tu étais avant (tu n'en as aucun élément physique ni psychique). La personne que tu étais avant est définitivement morte et a échappé au temps car elle n'en subit plus les conséquences : elle est et restera toujours la même, c'est-à-dire un événement passé, quelque-chose qui existe dans un autre moment du temps mais en est sortie. Si on considère que dans ta réincarnation tu te souviens de ta vie d'avant, ce qui est strictement impossible puisque d'une part tes neurones n'ont pas été transmis par magie à un animal, et d'autre part aucun cerveau animal n'est capable de os capacités de réflexion et de mémoire, il est étonnant qu'aucun animal de notre environnement n'ait tenté d'écrire avec sa patte "je suis un humain réincarné" ou n'ait tenté de prouver son intelligence hors-du-commun. Pourtant, étant donné que nous connaissons 14% des espèces terrestres et que depuis les débuts de l'humanité 107 602 707 791 êtres humains ont vécu, avec la loi des grands nombres on obtient 15 064 379 090 êtres vivants connus qui seraient en réalité des êtres humains réincarnés, donc il y en a forcément quelques-uns là-dedans qui vivent au voisinage d'êtres humains actuels. Et encore, cela inclut qu'un être humain puisse se réincarner en plante, champignon ou micro-organisme, et il faudrait un monde ontologiquement très sadique pour faire ça (le premier qui me sort que dans le Seigneur des Anneaux ou Narnia certains arbres sont conscients je le tue).
Mince, je m'égare encore en hors-sujet... Mais c'est LePhenixNoir qui l'a voulu ! Et puis il met la barre haut avec ses pavés qui sont plus qu'immensissimes.


L'entropie, preuve de la nécessité du mouvement dans le temps ?

Reprenons maintenant l'intéressant argument de l'entropie, qui dit que les choses évoluent de l'ordre vers le désordre. Tout d'abord l'entropie est un phénomène que nous observons dans cet univers, mais rien ne prouve que celle-ci soit un modèle théorique nécessaire dans n'importe-quel univers et n'importe-quelle conception. Premièrement parce que s'il n'y a que le temps et pas de "choses", pas d'objet d'étude, il est strictement impossible de parler d'entropie. Et puis même avec des objets d'étude dans notre univers un mouvement initial a créé le phénomène d'entropie et le mouvement vers le désordre, mais imagine le tout sans un mouvement premier. Évidemment notre univers est impossible et inconcevable sans mouvement, puisqu'il y a eu ce mouvement initial. Tu fais un raccourci en disant que le temps implique l'entropie. On peut tout à fait imaginer le temps dans un univers sans mouvement. Concrètement dans ce modèle théorique le temps ne représente rien et est bien inutile, mais un mouvement premier donnerait tout son sens au temps et verrait exister ce phénomène de l'entropie.


Le questionnement sans le temps ?

Tu réfutes ensuite l'idée que sans le temps il ne puisse y avoir de questionnement. Alors là pourtant c'est pure évidence, je ne vois même pas comment on peut réfuter rationnellement cette affirmation ! D'ailleurs tu n'apportes pas d'argument pour la réfuter. Le questionnement a nécessairement une cause et un objectif : on se questionne parce qu'on ignore ou met en doute quelque-chose, et qu'on vise à combler cette ignorance ou tirer des conclusions partielles. On passe d'un état à un autre : on ne peut exprimer cela que par le temps.


Peut-on échapper aux effets du temps ?

Tu dis ensuite que tu parles d'échapper aux effets du temps et qu'il y a quiproquo. Je suis désolé mais scientifiquement, biologiquement, philosophiquement, échapper aux effets du temps c'est sortir entièrement de celui-ci ou se figer à un point précis de celui-ci c'est-à-dire déjouer son cours. Les effets du temps sont d'une part physique, d'une autre psychique, et si du coté psychique ils fluctuent selon l'individu et son environnement, physiquement les effets du temps se modélisent par une parabole renversée, dont les racines sont l'entrée dans le temps et la sortie du temps, la fécondation et la mort, qui sont également les racines sur le plan psychique puisqu'à ta naissance ton psychisme est au stade de la "tabula rasa" comme diraient les empiristes, où les impressions extérieures ont encore tout à graver, et à ta mort tu retournes vite au point 0 puisque tout ton psychisme est éteint, cleared. Bref, l'être humain fait une incursion dans le temps, avant d'en réchapper. Mais le problème est qu'on est toujours dans ce problème de la nécessité de se perdre soi-même pour échapper au temps, alors que ce qu'on voudrait c'est y échapper avec son physique, ou au moins son psychisme, encore indemnes. Mais je crois, et suis même certain, que cette vaine quête d'échapper au temps sans se perdre soi-même est impossible, on ne peut figer le temps ou déjouer ses effets vivant. Quand bien même on émettrait mille théories sur la possibilité avec la relativité d'arriver à une dilatation infinie du temps, ce ne sont que des modèles théoriques (tiens j'aime bien ce mot, j'arrête pas de l'utiliser dans ce pavé) et pour échapper au temps il faudrait aller à une vitesse supérieure ou égale à celle de la lumière. Premièrement c'est strictement impossible pour toute particule ou groupe de particules massique, car parvenir à cette vitesse nécessite un apport d'énergie infini (plus on tend vers cette vitesse plus l'apport d'énergie pour augmenter la vitesse est grand, et toutes les formules montrent que la limite de cet apport d'énergie nécessaire est infini), de plus l'accélération pour parvenir à une telle vitesse n'est pas viable, donc inutile de chercher. Même dans l'hypothèse où on atteindrait des vitesses immense de manière viable, on pourrait au mieux ralentir légèrement le temps, mais au vu du temps perdu pour ça c'est pas très rentable. Plus loin j'avançais qu'en réalité échapper au temps c'était accomplir à sa place ce qu'il devait accomplir, et tu m'as repris en disant que le temps n'a rien à accomplir et que c'est le destin qui accomplit ça. Le destin est un concept inventé par l'homme pour désigner les événements divers qui se ont déroulés, se déroulent et se dérouleront, rendus possibles par le temps. Évidemment le temps n'accomplit rien en tant que sujet, mais c'est jouer sur les mots. Au fil du déroulement du temps se manifestent les effets du temps, ceux-là même auxquels tu dis vouloir fuir lorsque tu dis que tu entendais échapper au temps comme échapper à ses effets. Oui, on échappe aux effets du temps si on produit ces effets sans qu'ils ne soient produits par le temps. Mais alors il est vrai que ces effets ne seront plus effets du temps s'ils sont effets de notre action. Certes, tout dépend de si l'on considère ce qui aurait du être ou ce qui a finalement été.


Le temps dépasse tout contexte spatial

Comme tu le dis bien lorsque j'aborde l'idée que seul et temps pourrait exister et que tout le reste pourrait n'être qu'illusion, ce sujet est de l'ordre de la pure théorie qui dépasse notre univers et on peut s'imaginer mille absurdités là-dessus, mais il reste un élément intéressant et non négligeable : la nécessité du temps dans ce système. L'espace peut n'être qu'illusion mais pour la percevoir il y a la nécessité du temps. Cela appuie fortement l'idée qu'on ne peut considérer le temps comme une unité spatiale. D'ailleurs, quand on rêve, on perçoit parfois mille incohérences dans l'espace, les lois physiques, parfois l'univers 3D fait place à des délires ou des images 2D, et surtout parfois on perd l'espace et on ne perçoit que des émotions, des voix, des couleurs, mais il reste toujours le temps, bien que l'espace disparaisse ou apparaisse modifié dans son essence parfois.


L'impossibilité que le temps soit la quatrième dimension spatiale

Ensuite tu me demandes pourquoi on ne pourrait considérer l'unité de temps comme une distance exposant 4. Eh bien, mon cher, reprends tes formules de physique, applique une petite analyse dimensionnelle (on voit ça en terminale) et regarde les incohérences que tu obtiens ! Par exemple la vitesse est l'inverse d'un volume ? C'est dénué de sens ! Et puis dans ce cas pourquoi choisir telle ou telle dimension temporelle ? (il faut bien choisir dans ce cas). De plus, tu dis qu'il n'est pas dénué de sens de prendre le temps comme la dimension 0, or le temps ne se comporte pas du tout comme tel ! L'absence de temps est la dimension 0 car on n'y compte qu'une position, fixe et invariable, et ainsi on peut considérer tout espace dans une seule coordonnée temporelle, c'est-à-dire dans un unique point possible du temps. Mais on ne cherche pas à désigne l'absence de temps par le temps. Si l'absence de temps peut être modélisée par la dimension 0, on peut en déduire que la présence du temps est possible dans toute autre dimension spatiale, mais sans être confondu à celles-ci. La(les) dimension(s) temporelle(s) est(sont) bien indépendante(s) des dimensions spatiales.


Le temps, un vecteur avec origine, sens et direction ?

De plus la considération de Dark Storm comme quoi si l'on trouve une origine au temps il devient un vecteur est incompatible avec la relativité... Et est restrictive. En plus d'être contradictoire avec le fait qu'il soit considéré comme une dimension. Et en mécanique, que fait-on alors quand on dérive en fonction du temps ? Ne fait-on qu'ajouter inconsciemment un vecteur à nos calculs, dont les propriétés en permettent la considération comme une dimension complète ? Quand tu dis qu'il est un vecteur tu veux peut-être dire que la dimension temporelle est nécessairement portée par un unique vecteur, contrairement à l'espace qui nécessite pour travailler dessus que trois vecteurs quelconques, tant qu'ils sont non coplanaires. C'est la constance apparente du temps (qui n'est pas certaine comme je l'ai dit quelque-part au début de ce pavé).


L'origine du temps

Par rapport ensuite à l'origine du temps : Dark Storm prétend que l'Univers commence à l'instant du Big Bang, LePhenixNoir penche pour la théorie comme quoi l'Univers serait une suite de phases d'expansions et de repli. Je ne trancherai pas pour l'une ou l'autre des théories, même si je trouve étrange qu'un univers en divergence puisse arriver par on-ne-sait quel mécanisme à une phase de convergence pour se concentrer et aboutir sur une nouvelle espèce de Big Bang. Je voudrais juste ajouter qu'en considérant la relativité on arrive à la conclusion que plus on approche de l'instant 0, plus le temps est long car plus la vitesse et le force de divergence est immense. Ainsi on peut tout à fait considérer une limite de durée de l'instant infinie pour arriver au Big Bang. Ainsi, plus on ne peut jamais remonter à l'instant 0. Il a eu lieu et c'est tout le mystère de cette espèce de limite infinie considérée, que vous allez tous contredire en masse à la suite de mon message, avec j'espère des arguments convaincants (comme dirait Platon je préfère avoir tort pour qu'on m'explique mon tort et que j'apprenne ainsi, qu'avoir raison et rester aussi bête : c'est pas la citation exacte mais c'est classe hein).


Le plus bas niveau de la matière (attention HS)

LePhenixNoir, lorsque tu dis que tu as une théorie comme quoi l'Univers n'est fondé que sur deux éléments basiques, j'ai envie de te répondre que je suis persuadé que l'Univers n'est fondé que sur un seul élément : le booléon (que je nomme ainsi parce qu'on est dans une conception booléenne : tout endroit est marqué par la présence ou l'absence d'un booléon). En mettant en place quelques axiomes fondamentaux ce booléon pourrait s'associer ou réagir particulièrement avec d'autres booléons, et ainsi former tout une hiérarchie de niveaux de particules successifs de plus en plus nombreuses et évoluées. Tout découlerait de booléons : l'énergie, les champs de force, la masse. Nous sommes encore dans du ultra haut-niveau lorsque nous supposons que le boson serait responsable d'un champs de Higgs qui confèrerait aux particules qui y sont une masse. En effet nous ne faisons que découvrir de nouvelles particules et inventer de nouvelles théories à des niveaux de plus en plus profonds. Mais on en connaît encore si peu ! Il reste encore tant de mystère que nous sommes bien incapables d'expliquer. On modélise des millions de trucs par des forces mais on est bien incapable d'expliquer tout cela, on se contente de faits. Avec une particule unique, il suffit de quelques axiomes fondamentaux dans sa manière d'interagir avec ses congénères identiques et le tour est joué : réaction en cascade, des groupes s'associent avec des groupes pour former des groupes plus gros et ainsi de suite. Mais bon, on s'égare en hors-sujet.


La cause première

Le mystère le plus effrayant et le plus passionnant dans le thème du temps, de l'espace et de la matière est l'histoire de la cause première. On imagine aisément une infinité de conséquences et l'infinité du futur, mais quel mouvement a pu engendrer tous les autres, et qu'est-ce qui l'a engendré lui-même ? Chaque mouvement tel que nous le connaissons a un autre mouvement pour cause, et chaque particule n'existe que parce que des particules d'un niveau inférieur l'ont constituées, mais l'infiniment petit et l'infiniment arrière sont bien hors de notre portée... Ou alors il faut faire des considérations divines ou se reposer sur l'hypothèse que tout est explicable mais que par notre condition et par notre intelligence nous n'avons pas les clés pour tout connaître, et qu'il existe des principes et des faits qui nous dépassent largement. En fait on peut tout simplement éviter de se poser des questions là-dessus puisque de toute manière on n'y trouvera pas de réponse, mais c'est assez lâche et flemmard, avec de tels principes on peut arriver à une vie de glande et de végétalisme. Enfin, encore une fois je m'égare dans le hors-sujet, et pour éviter ça je vais tout de suite reprendre une opinion de ce cher LePhenixNoir, je n'ai que l'embarras du choix, puisqu'il a passé la matinée à s'appliquer à me contredire par tous les moyens possibles.


Echapper au temps, ce n'est pas en prendre connaissance

Enfin, et voilà le plus grand territoire de contradiction ou j'avais envie de t'atomise quand je l'ai lu mais j'ai fait preuve d'une immense patience pour pouvoir te démonter au dernier moment, tu prétends qu'échapper au temps c'est en prendre connaissance. Bien que tu nous aies priés de ne pas ouvrir sur ce débat, tu l'as fait toi-même donc je ne vais pas m'en priver. En quoi le fait d'avoir connaissance du temps permet-il de lui échapper ? Lorsqu'on en a connaissance c'est le temps qui nous échappe. Les poètes romantiques qui écrivent sur le thème de la fuite du temps (ça te plait et tu t'y connais donc je frappe au bon endroit) on pleinement connaissance et conscience du temps, et déplorent justement le fait de ne pas pouvoir le figer et vivre éternellement cet instant de Bonheur. Le Bonheur est impossible à cause du temps d'ailleurs, car aucune satisfaction ne peut être éternelle et c'est là cause d'insatisfaction. A mon goût on échappe donc plus au temps lorsqu'on n'en a pas connaissance et lorsqu'on ne peut pas en déplorer la fuite : on vit l'instant présent sans craindre le futur ! Bienheureuse inconscience ! Comme dirait Kris dans "Minute Papillon", on est souvent plus heureux lorsqu'on est plus inconscient. Ces hommes d'affaires riches tirent des tronches dégueulasses alors que les petits africains qui crèvent de faim sont tout sourire, ça ne vous a jamais étonné ? Un philosophe (je ne parviens plus à me souvenir exactement qui à l'instant présent) dit que la socialisation de l'homme et le progrès qui le font sortir de l'état de nature lui ôtent l'inconscience et le Bonheur originels. On pourrait donc prétendre qu'échapper au temps c'est ne pas en avoir conscience et ne pas le redouter. De toute manière j'ai montré précédemment que scientifiquement la quête d'échapper au temps est vouée à l'échec, alors on est en train de revenir sur des conclusions philosophiques, avec des arguments littéraires et sociologiques assez incertains (au moins vous aurez plus de mal à tenter de me démonter avec des histoires de vecteurs et de produits scalaires sur ce terrain-là, et même à me démonter tout court en fait).


Si toi qui lis ce message en es là, tu as eu le courage de lire ce pavé, que j'avoue n'avoir moi-même pas relu car il est trop long et que j'y ai passé l'après-midi. Tu peux toujours y répondre mais j'aurai probablement la flemme de répondre à nouveau, ou en tout cas pas aussi longuement. Bref, j'ai légèrement dépassé le pavé de LePhenixNoir avec mes 3760 mots, et sans même citer en faisant des copier/coller, donc je reprends la première position
Lancelot Hors ligne Membre Points: 1274 Défis: 160 Message

Citer : Posté le 29/06/2014 18:50 | #


Gros pavé

Je le lirait lorsque je serai reposé
Calculatrices : Casio 35+ SH4 (modifiée 75) et fx-CG 20 PRIZM
Projets que je soutiens
Des exemples parmi tant d'autres
Pokémon Jade de Dododormeur
Zelda de Smashmaster
Super Geek Brothers de Siapran
Mes Programmes
Mes Programmes
Mes Projets
Mes Projets
ColorLib
Add-ins Jetpack Joyride et Pac-Man sur PRIZM (les 2 non commencés mais en réflexion)
A la recherche des sprites jetpack Joride si quelqu'un les a en couleur
Lephenixnoir En ligne Administrateur Points: 24673 Défis: 170 Message

Citer : Posté le 29/06/2014 18:51 | #


Mais non, on se tue justement à ne pas en faire des pavés
Enfin bref, pour ma part je répondrai peut-être demain, mais ce n'est pas sûr -- je passe mon oral de Français.
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Lancelot Hors ligne Membre Points: 1274 Défis: 160 Message

Citer : Posté le 29/06/2014 18:57 | #


/HS Moi c'est le 1er pour mon anniv
Calculatrices : Casio 35+ SH4 (modifiée 75) et fx-CG 20 PRIZM
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Xavier59 Hors ligne Membre de CreativeCalc Points: 1337 Défis: 12 Message

Citer : Posté le 29/06/2014 19:09 | #


Ceci n'était qu'un maigre avant-propos de son pavé.

our approfondir le débat, je vais à mon tour me lancer dans un pavé digne de ce nom.

Il y a plein de pavés

Pour ma part je vais enfin inclure le pavé que je désirais pondre.

Lui d'ailleurs a oublié de l'inclure ...
#include "pavé"
Je sors

Bon à moi de poster un pavé

dans mon pavé originel.

Mais là je me suis pris au jeu des pavés illisibles et immenses

qui as voulu te faire croire que je ne cherchais qu'à écrire le plus gros pavé possible.

Personne a voulu nous le faire croire, pourquoi tu penses ça ?
Non, on est juste pas débile

Eh bien soit, cette fois je ferai un pavé pertinent

Je ne l'ai toujours pas vu, ou est-il ?

Et puis il met la barre haut avec ses pavés qui sont plus qu'immensissimes.

Mais non, on se tue justement à ne pas en faire des pavés

Quand je disais que 100 % des messages de lephenix étaient foireux ... Pourquoi il ne m'a pas écouter .
Dans ce mini pavé, j'ai donc démontré qu'ils cherchaient tous à faire des pavés

Ajouté le 29/06/2014 à 19:14 :
Ouverture : Qu'est ce qu'un pavé ? Comment passe t-on du simple texte au pavé ? Peux-t-on qualifié de pavé une réflexion philosophique, puisque toute bonne réflexion philosophique ce doit d'être un pavé .
1337
Lephenixnoir En ligne Administrateur Points: 24673 Défis: 170 Message

Citer : Posté le 29/06/2014 19:14 | #


→ Tes statistiques sont au moins aussi foireuses que le miennes, et c'est dire ;
→ Je t'ai parfaitement écouté, mais si mes réponses sont "foireuses" c'est voulu, donc inutile de nous le répéter ;
→ Ensuite tu n'as rien démontré du tout car tu n'as fait que nous citer sans en tirer de conclusion ;
→ Je pourrais te dire "je n'ai pas compris" que tu ne m'avancerais pas plus ;
→ Ce que tu as fait n'est pas un mini pavé car ce n'est rien du tout, tu as juste mis des quote pour faire un gros volume ;
→ Tu es complètement hors sujet ;
→ Et tu ranimes un conflit que j'ai moi-même clos plus haut.

Maintenant si tu pouvais être un peu plus pertinent et un peu moins hors-sujet, ce serait pas mal.
Mon graphe (11 Avril): ((Rogue Life || HH2) ; PythonExtra ; serial gint ; Boson X ; passe gint 3 ; ...) || (shoutbox v5 ; v5)
Louloux Hors ligne Ancien administrateur Points: 7035 Défis: 61 Message

Citer : Posté le 29/06/2014 19:21 | #


Je répondrai simplement à ce cher Xavier - qui est décidément nul à Duel Quizz - qu'à la base j'avais fait un pavé mais que par grande bonté je l'ai aéré et il a perdu son essence de pavé, même si le texte n'a pas été changé et stipule que c'en est un.
Lephenixnoir En ligne Administrateur Points: 24673 Défis: 170 Message

Citer : Posté le 14/07/2014 19:01 | #



Tout d'abord, désolé pour la réponde tardive.
Encore une fois je vais te répondre en détail, mais comme je ne sais pas quelle taille va faire ce texte, je vais faire de mon mieux pour le structurer correctement et rester clair et concis. Par ailleurs, je ne mets en gras que les passages importants sans que je les affirme plus que d'autres -- je ne souhaite pas m'imposer. Du coup, allons-y.


Relation entre Temps et mouvement

Tu dis que le mouvement est le "changement" que subit un corps en passant d'une position à une autre, et tu ajoutes que c'est une "illusion". Je ne suis pas d'accord avec cela. Pour prendre un exemple, si tu me disais que le mouvement des personnages au cinéma est une "illusion", je serais d'accord parce que le nombre d'images est fini. Et je dis cela indépendamment de la fréquence d'images que peut voir notre oeil. Je ne considère rien d'un point du vue qui soit subjectif à un humain. Mais en revanche dans cet exemple, le nombre d'images est effectivement fini (elles sont sur la bande et la caméra n'en a pas filmé une infinité). En revanche lorsqu'on parle de mouvement dans l'espace, on ne peut pas considérer que c'est une illusion car une infinité de positions différentes est prise. Cette infinité me permet de penser que comme toutes les phases existent, on a bien un mouvement continu ; il n'y a donc pas d'illusion. De manière générale, je ne pense pas que l'on puisse découper le Temps en "tranches" plus qu'on ne peut le faire avec l'espace ; comme je l'ai déjà soutenu -- ce que tu n'as pas fondamentalement contredit --, le Temps a un comportement en plusieurs points similaires à celui de l'espace, et je pense que cette "profondeur" infinie leur est commune.

Tu dis que si sans Temps tout est fixé c'est parce que les forces qui s'appliquent se compensent ; or cela est incompatible avec l'idée du Temps nul que je vous proposais. Suivant l'idée que tu as toi-même émise plus haut, si le Temps n'avance pas, alors il ne peut pas y avoir de mouvement "classique" -- cela exclut le mouvement perpétuel mais aussi d'autres éventuels type qui ne nous seraient pas venus à l'Esprit. Ce qui est compatible avec ce que tu avances que les forces se compensent ; néanmoins, toute "situation" où les forces se compensent n'est pas envisageable car, à l'échelle de l'univers, il existe des phénomène comme l'énergie noire ou simplement la gravité qui empêche que l'Univers soit stable dans son ensemble. Et puis à cela pour étayer mon argument, j'ajouterai le cas du saut quantique, sur lequel je reviendrai probablement plus tard. Je soutiens donc qu'|b]il est quasiment impossible d'avoir une situation telle que tu la décris sans Temps[/b], c'est pourquoi nous sommes en désaccord. De plus, je reste en désaccord avec le fait que dans une telle situation, les corps échapperaient au Temps ; pour moi, ils n'y échappent pas, mais parviennent à annuler son effet -- c'est ce que je définis comme l'équilibre.


Le Temps, dimensions spatiale ?

Déjà tu commences bien, car tu dis que le Temps est "ontologiquement" différent d'une dimension spatiale, et tu dis justement "ceci est subjectif", or depuis le début je m'efforce de considérer les choses d'un point de vue uniquement objectif, de sorte que mon argumentation concerne tout le monde. Du coup, si tu dis que cette différence est subjective, alors je ne la ressens pas de la même manière que toi. Par conséquent, baser ton argumentation sur un fait que nous percevons différement risque de nous mettre en total désaccord. Mais passons, je continue. Lorsque tu dis que nous avons un outil intuitif pour travailler sur le mouvement mais pas sur le Temps, cela est pris comme "Nous pouvons percevoir l'espace sans le Temps mais pas le Temps sans l'espace". Néanmoins, tu sembles oublier que notre vision de l'espace nous vient des rayons lumineux, ou plus précisément des photons. Que font ceux-ci pour parvenir à nos yeux et nous montrer notre environnement ? Ils se déplacent, ce qui implique une intervention du Temps. Sans Temps, les photons sont immobilisés et ne peuvent parvenir jusqu'à toi.

Ensuite, tu dis "tes arguments [...] sont valables mais uniquement pour prouver que le Temps est une dimension de même nature que l'espace, et non pour montrer que le Temps est une dimension spatiale". Cela est tout à faut vrai, mais ce n'est pas parce que les calculs sont hyper-complexes que la réalité qu'ils montrent n'existent pas. Et j'ai exactement dit que le Temps avait des propriétés similaires aux dimensions spatiales, en particulier sur le mouvement, mais n'ai jamais utilisé d'élément concret pour dire qu'il en était une -- ce que je ne pense pas. J'allais justement aborder concrètement le sujet du Temps multidimensionnel, ce qui m'amène à le comparer non à une dimension de l'espace mais à l'espace lui-même ; deux entités multi-dimensionnelles aux propriétés semblables et aux effets différents. Bien sûr de là nous on peut émettre beaucoup de théories comme l'idée que tu as émise concernant la vitesse de la lumière, puisqu'au même titre que nous ne croisons que 3 dimensions spatiales nous pourrions ne croiser qu'une seule dimension Temporelle. Je suis d'accord avec tout ce que tu dis ensuite sur ce thème.


Mourir, est-ce échapper au Temps ?

D'abord, je ne souhaitais rien critiquer, et je m'excuse si je l'ai fait. Ensuite, pour continuer dans des théories farfelues que je ne soutiens absolument pas, mais que j'utilise car ce sont des thoéries comme les autres, je vais opposer à ton argument qui dit que la réincarnation créant une autre personne la première est bel et bien morte, le simple mot de karma. Pour le reste, tu affirmes sans soutenir, et ce que tu m'exposes n'est guère que ta théorie, et je ne suis pas d'accord avec un traître mot de cette partie.


L'entropie, preuve de la nécessité du mouvement dans le Temps ?

Lorsque je parle du Temps et d'entropie, je me limite bien entendu à notre Univers, sans parler des autres univers aux propriétés fondamentalement différentes qui peuvent exister dans l'ensemble appelé Multivers ; ainsi je me restreins à un ensemble connu ; et ce que tu dis que "rien ne prouve que celle-ci soit un modèle théorique nécessaire dans n'importe-quel univers", cela n'a pas de sens car s'applique également au Temps lui-même. De plus, le Temps existe par les choses elles-mêmes, tout comme l'entropie. On ne peut parler d'un de ces concepts que s'ils sont tous réunis -- de toute manière dans cet Univers, s'il y en a un il y a les trois. J'y ajouterai que les trois étants de même nature -- ce que tu défends toi-même encore mieux que moi avec ta théorie des booléons --, il est trivial de dire que s'il n'y a pas de "choses", il n'y a pas d'entropie. Et je soutient que l'on ne peut pas concevoir notre Univers sans mouvement premier, pour la simple et bonne raison que c'est ce mouvement premier qui a créé notre Univers.


Le questionnement sans le Temps ?

Si je n'avance ici pas d'argument... toi non plus, tu ne fais que faire appel au bon sens et à la rationnalité -- ce que je considère comme parfaitement honorable, je n'y vois aucun problème. Manque de bol ta rationnalité, ça fait longtemps que je m'en suis émancipé. Le principe est justement de remettre ce qu'on croit inébranlable en cause. Je vais ouvrir un vaste sujet, mais tu dis : "On passe d'un état à un autre : on ne peut exprimer cela que par le temps.".

Qui te dit que le Temps est le seul moyen de passer d'un état à un autre ?


Peut-on échapper aux effets du Temps ?

Là je vais te citer -- c'est important puisque c'est en gras : "échapper aux effets du temps c'est sortir entièrement de celui-ci ou se figer à un point précis de celui-ci". Selon toi, cela est vrai "scientifiquement, biologiquement, philosophiquement". Je serais très curieux de savoir sur quelles théories tu t'appuies ici. Et moi je vais te dire, grammaticalement, échapper aux effets du Temps c'est... échapper aux effets du Temps. Tu t'embarques sur l'idée de Temps alors que je te parle de ses effets ; celui qui ne subit plus ses effets échappe à ces effets ; c'est trivial ! Je ne vois pas ce que tu vas chercher, mais je suis très intéressé par ces théories qui impliquent qu'on ne puisse échapper aux effets du Temps qu'en s'émancipant du Temps lui-même. Par la suite relis-toi, tu ne fais qu'affirmer que le Temps a certains effets définis sur le psychisme et la réalité physique sans soutenir ton propos ; je serais ravi de te répondre si tu pouvais m'expliquer ce qui te fait dire que "physiquement les effets du temps se modélisent par une parabole renversée". Je ne te cache pas que cela me semble d'une absurdité sans nom, mais si tu l'as dit c'est probablement que tu avais une bonne raison, que je te demande donc.

Tu dis qu'on ne peut déjouer les effets du Temps vivants... là encore, je ne suis pas du tout d'accord. Tu parles beaucoup d'infini (une dilatation infinie du Temps, un apport d'énergie infini), et tu termines sur quelque chose de non viable, puis tu conclus que c'est impossible. Mais tu ne parles que de la dimension physique ; tu oublies la dimension psychique, et c'est ce qui fait toute la différence. Crois-tu vraiment que nous pourrions élucider le problème du Temps en ne nous basant que sur des effets physiques ? Alors que tu affirmes toi-même que la perception du Temps est subjective ? Ce serait te contredire.

Lorsque tu reviens sur ma distinction entre le Temps et le destin, tu tournes cette fois ta phrase en disant que ce sont les évènements qui se sont déroulés "d'eux-mêmes" et que le Temps n'a fait que permettre leur déroulement, ce qui est différent de ce que tu disais plus tôt ; et cette distinction de vocabulaire démonte ta propre ancienne affirmation. Enfin tu dis que c'est jouer sur le mots, mais le Temps est strictement impersonnel ; et crois-moi, j'ai autre chose à faire que de jouer sur les mots ici. Demande-toi plutôt d'où provient la rectification que tu as toi-même faite ; en effet, c'est ta précédente affirmation qui était dénuée de sens car basée sur une variation incorrecte de vocabulaire.

Enfin, tu dis que les effets du Temps ne le sont plus s'ils sont effets de nos actions ; mais cela revient à dire que nous ayons eu connaissance -- inconsciemment ou pas, que nous l'ayons su ou pas -- de ces effets, et c'est justement à mon avis le seul vrai moyen d'échapper au "destin" -- que je définis encore une fois comme les effets "prévus" du Temps.


Le Temps dépasse tout contexte spatial

Là en te lisant, j'ai littéralement explosé de rire ; regarde bien, je vais citer deux phrases différentes de ton texte.
"nous avons toujours cette idée instantanée de l'espace [...]".
"L'espace peut n'être qu'illusion mais pour la percevoir il y a la nécessité du temps."
Là j'aimerais que tu m'expliques et en détail, car je ne peux pas répondre à ton argumentation si tu t'y contredis toi-même. Je me doute que j'ai mal compris ton propos, d'où ma demande d'explications.

Après tu embrayes sur le rêve, mais comme ce dernier est on ne peut plus subjectif, tu sors de mon cadre d'argumentation. Et puis, cela ne concerne plus le contexte physique mais psychique, donc tu changes de problème.


L'impossibilité que le temps soit la quatrième dimension spatiale

Avant de répondre à cette partie, mettons-nous d'accord que je ne pense pas du tout que le Temps soit la quatrième dimension spatiale. En fait, j'étais juste curieux de savoir pourquoi tu affirmais que c'était impossible sans argumenter. Et tu me parles d'analyses dimensionnelles, mais comment veux-tu expliquer des phénomènes comme le Temps en disant que la fait qu'une vitesse soit l'inverse d'un volume est "absurde" ? Commence par te demander ce qu'est une vitesse et ce qu'est un volume. Ce sont des éléments de notre Univers et tu dis que ceux-ci sont constitués tous deux de booléons. Alors, est-ce si invraisemblable puisque leur constitution est si proche ? Crois-tu vraiment que nous pourrons comprendre la toute réalité à partir de tous nos petits principes physiques, que nous en savons tant que ça ? Je citerai ici un de mes amis qui m'a dit un jour : "Pour voir la vérité, l'homme doit cesser d'être homme". C'est exactement cela.

Et ce qui est magnifique, c'est que tu parviens quand même à conclure de la même exacte manière que moi.


Le Temps, un vecteur avec origine, sens et direction ?

Je ne sais pas si je suis ici d'accord ou pas avec toi. Quoi qu'il en soit, je pense que le Temps est une entité complète composée de plusieurs dimensions basées sur plusieurs directions. Le Temps n'est pas du tout un vecteur unique. Étant une entité semblable à l'espace, on ne peut le restreindre à une direction, une origine et un sens. Non, le Temps c'est une origine, une infinité de directions et tout autant de sens.


L'origine du Temps

Je crois qu'on commence assez mal cette partie, avec déjà deux distinctions à faire dès la première phrase : d'abord, il faut distinguer l'origine de l'Univers de l'origine du Temps. Le Big Bang serait l'origine de l'Univers, mais rien ne nous dit que le Temps a été créé par le même évènement ; ensuite, je ne penche pas pour la théorie des extensions et des replis, mais je m'en sers comme argument. Je vais être très clair pour la suite du débat : j'utilise toutes les théories existantes qui peuvent s'opposer à vos arguments, que je les croie vérifiées ou non. Je ne pense pas qu'il y avait de conflit sur ce point, mais je souhaitais vraiment le préciser. Comme toi, je ne penche pour aucune théorie, même si ma théorie personnelle se rapproche fondamentalement de celle du Big Bang. La phase de convergence dont tu doutes, c'est, sans être une implosion, le strict inverse de l'explosion : l'énergie se rétracte.

Quant à ma contradiction, elle ne va certainement pas reposer sur des arguments convaincants, et elle va aussi se faire contredire en masse, mais je crois que l'apport d'énergie qui a été à l'origine de notre Univers vient d'une entité qui lui est extérieure.


Le plus bas niveau de la matière

Supposons un ensemble de booléons, par exemple celui qui forme une portion de l'espace que j'ai devant moi. Il existe d'autres booléons qui ne font pas partie de cet ensemble, et qui peuvent y agir en tant que facteurs externes à l'ensemble. Je ne veux pas de facteur externe, donc je vais étendre mon ensemble aux booléons qui peuvent agir avec lui, et ce tant qu'il y aura des booléons externes à l'ensemble. Une fois que mon ensemble contient tous les booléons, je peux émettre la conjecture que cet ensemble de booléons sans facteur externe aucun ne peut par son interaction passer de l'état dans lequel il se trouve qu'à un autre état défini. L'opposé est d'une absurdité infinie car comme il suppose qu'un ensemble de booléons peut interagir de plusieurs, cela signifie qu'indépendamment de ces facteurs externes, l'ensemble des booléons qui composent par exemple mon ordinateur peut évoluer vers différents états ; autrement dit, l'état suivant n'est pas fixé et n'obéit à aucune règle car il n'y a aucun facteur extérieur, et toute la recherche humaine et toute sa science est vaine puisqu'elle ne permet de prédire qu'un seul cas. J'ai donc un ensemble de booléons qui évolue de manière prévisible. Et alors, que fais-tu de l'humain qui prend une décision ? Les booléons n'évoluant que vers un seul autre état à chaque instant, il n'existait qu'un avenir possible ? Cet humain n'avait donc pas le choix ? Nous n'aurions donc aucun choix ?


La cause première

Je n'ai rien à dire sur cette partie, à part que je pense que la cause première est la décision d'une entité, et que je suis content d'avoir réussi à te contredire par tous les moyens possibles.


Échapper au Temps, ce n'est pas en prendre connaissance

Si je risque de paraître imposant sur cette partie, je vous prie de considérer que ce n'est en aucun cas mon objectif.
"le plus grand territoire de contradiction ou j'avais envie de t'atomiser quand je l'ai lu" Quand je lis ça, je crois rêver. Le Temps est impersonnel, il n'y a pas lieu d'en prendre connaissance ! Tu récidives en faisant un amalgamme douteux et en affirmant une fois de plus que c'est le Temps qui est à l'origine des évènements, ce que j'avais pris le temps de nuancer pour évuter d'aboutir à une grosse section comme ça. Seulement, tu dis que c'est jouer sur les mots et tu ne m'écoutes pas tu tout. Du coup, tu pars dans un HS total. Je t'en prie ouvre ce débat, ce sur quoi je voulais éviter d'ouvrir tu sembles être complètement passé à côté -- ce que je déplore. Tu dis qu'"on échappe donc plus au temps lorsqu'on n'en a pas connaissance et lorsqu'on ne peut pas en déplorer la fuite" alors que c'est encore une considération subjective ! Tu vas me dire "Et alors ?", et alors je suis justement en totale opposition avec cette affirmation. Lorsqu'on n'a pas connaissance du Temps, on est encore plus soumis à son emprise. C'est se cacher la vérité, se mentir à soi-même pour oublier l'inévitable fatalité de notre soumission à ce concept mystérieux, et c'est justement ce contre quoi je me bats.

Tu dis qu'"échapper au temps c'est ne pas en avoir conscience et ne pas le redouter", et justement c'est peut-être vrai mais c'est trop tard pour nous tous ; je n'oublierai jamais le Temps oppressant, et de toute manière oublier le Temps ne fait pas tout ; croyais-tu vraiment que le supprimer les effets du Temps résoudraient tous nos problèmes ? Et oublier, c'est se voiler la face. La seule chose que je considère comme satisfaisante, c'est affronter la vérité.


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Positon Hors ligne Rédacteur Points: 2396 Défis: 57 Message

Citer : Posté le 14/07/2014 21:41 | #


Lephenixnoir a écrit :
on ne peut pas considérer que c'est une illusion car une infinité de positions différentes est prise.

Tu es sûr de ça ?
Mes sources sont bancales mais il me semble avoir lu quelque part il y a longtemps une théorie selon laquelle le temps n'est pas fluide mais saccadé sous forme d'intervalles extrêmement courts.
Lephenixnoir En ligne Administrateur Points: 24673 Défis: 170 Message

Citer : Posté le 14/07/2014 21:46 | #


Ma théorie stipule que Temps et espace ont des propriétés similaires, et comme je l'ai énoncé cette profondeur infinie leur est à mon avis commune.
Un Temps saccadé... ça ne m'est même jamais venu à l'Esprit tellement ça m'aurait paru absurde.
Tout simplement je pense, parce que lorsqu'on le ralentit, on finirait par voir saccadé...
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Ninestars Hors ligne Membre Points: 2462 Défis: 24 Message

Citer : Posté le 14/07/2014 22:08 | #


On appelle ce temps très court, le temps de Planck si je me souviens bien. En tout cas toute durée inférieure au temps de Planck n'a aucune signification.
Lephenixnoir En ligne Administrateur Points: 24673 Défis: 170 Message

Citer : Posté le 14/07/2014 22:10 | #


Aucune signification physique.
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