L'histoire sans fin
Posté le 28/01/2014 22:12
Voilà un jeu bien connu pour animer un peu la communauté, l'histoire sans fin
En gros, quelqu'un met un début de phrase, et puis chaque personne continue l'histoire comme elle le sent et ça se termine jamais, vous pouvez mettre un point quand la phrase est finie et la on continu l'histoire.
Donc notre but est d'écrire une histoire bien longue et sympathique !
Allez, trêve de bavardages, l'histoire commence page 10 !
Début de l'histoire
Quelques règles (lephe) :
→ Répondez de manière sérieuse. On construit une histoire, une vraie, avec des personnages et qui ne part pas en live tous les trois messages.
→ Écrivez un ou deux paragraphes. Essayez de développer les éléments des posts précédents tout en en introduisant de nouveaux.
→ N'introduisez pas un élément à moitié : définissez-le suffisamment pour que les extraits suivants puissent le réutiliser.
→ Guidez le récit (donnez des objectifs à atteindre pour savoir où l'on va) mais gardez des objectifs proches : n'inventez pas toute la fin de l'histoire.
→ Intégrez des éléments descriptifs, des impressions, des sentiments ou autres éléments décoratifs qui donnent de la profondeur à l'histoire. On n'écrit pas sur un télégramme, on peut se le permettre.
→ Laissez votre imagination parler.
Citer : Posté le 25/10/2015 08:55 | #
« d'une armure en fer à l'allure étincelante au soleil. »
« demande une nuit de sommeil. »
« et alla directement se coucher en attendant le lever du soleil »
Alors, il est levé ou pas ce Soleil ? Du coup j'aurais plus demandé une chambre pour dormir, et dormi le jour. Enfin bon…
Une bonne d'une demi-douzaine d'heures plus tard, Erwin se réveilla à cause d'un rayon de lumière qui réussit à passe outre les rideaux. D'un côté cette chambre était bien délabrée : le matelas usé jusqu'à l'os, la table branlante sur laquelle trônait ce qui fut jadis un vase en terre cuite, et les fameux rideaux constellés de petits trous confirmaient bien le propos. Mais qu'importe son état, la patronne lui faisait un prix en échange de produits qu'il se procurait dans les régions bien trop éloignées d'Hasgard pour qu'un quelconque marchand ose s'y aventurer.
En descendant dans la salle commune, Erwin sentit la magie caractéristique d'un elfe. Il s'approcha du comptoir en observant furtivement les clients de la taverne. Le doute n'était plus permit, ce voyageur, assit dans la pénombre, ne pouvait être qu'un de ces étranges personnages quasi immortels. Encapuchonnée dans un manteau bleu nuit, munie d'une paire de gants en cuir ciselé, rien ne laissait deviner les formes de la puissante magicienne mais pourtant Erwin reconnu Slania. Il commanda une pinte de bière et un verre de vin au miel, et s'approcha de l'elfe.
Citer : Posté le 25/10/2015 14:39 | #
Sitôt qu'elle l'eût reconnu, la magicienne pencha sa tête près de son oreille et avant même qu'il n'ait eu le temps de la saluer, elle chuchota ces quelques mots d'un ton posé :
« Il y a une dizaine de mercenaires assis à la table derrière toi. Ils sont engagés pour te traquer mais ne savent pas encore que tu es là. Ne te retourne pas, fais comme si de rien n'était. »
Bien que sentant des sueurs froides apparaître dans son cou, Erwin obtempéra et entama sa pinte avec une nonchalance feinte. Il entreprit ensuite de recueillir quelques détails supplémentaires.
« Pourquoi ne m'ont-ils pas reconnu ?
— Ils pensent que tu as du retard sur eux et ont prévu ton arrivée pour le lendemain ; ils ne savent pas que tu voyages de nuit. Pour l'instant, ils sont occupés à engloutir l'hydromel de l'aubergiste. Mais il n'est pas exclu qu'ils remarquent ta présence alors je te conseille de relever ton capuchon. »
Erwin s'exécuta puis continua :
« Ils connaissent mon itinéraire ?
— À force d'interroger la population des villes par lesquelles tu es passé, ils ont réussi à s'en faire une idée assez précise.
— Sommes-nous en mesure de les battre à nous deux ?
— Je ne te conseille pas d'essayer. Ce sont des lansquenets des collines de Milbach, à l'Est du royaume de Basgoth. Ils nous tailleraient en pièces. »
Tiraillé par la curiosité, le mage lança alors un charme périsensoriel et vit derrière son dos une troupe de gaillards solides, armés d'épées longues, de fléaux et de haches à long manches. Ils portaient des plastrons légers et des épaulières par dessus leurs habits colorés. Profitant d'une beuverie, ils ne faisaient pas attention aux autres voyageurs.
« C'est pour ça que tu es ici ? Tu les suis ?
— Oui. Maintenant, il faut que nous quittions ce village discrètement. Ces soulards ne représentent que le cinquième de la troupe... »
Citer : Posté le 30/10/2015 19:54 | #
Aussitôt dit, aussitôt fait, ils sortirent directement par l'entrée principal. Grave erreur, l'un des soulards était sorti faire sa besogne et en revenant, il ne vit pas nos deux amis et leur rentrèrent dedans. Leurs capuches tombèrent et tout le monde les reconnurent. La moitié des soulards ne pouvaient plus bouger à force d'ingurgiter de l’alcool, l'autre se leva pour essayer de les attraper. Voyant que la situation dégénérait, Erwin lança un sort extrêmement puissant et coûteux en énergie pour les téléporter un peu plus loin dans le village.